7H20, le réveil sonne, ce réveil je le déteste c’est avec lui que tout les matins ça recommence. Dès que je l’entends, je le sais, la boule qui est dans mon ventre arrive, mes yeux se remplissent de larmes, toute joie disparaît, il annonce les cours. Tout mes muscles se tendent et le froid m’envahit, je commence à m’habiller, lentement, très lentement.
7H30, j’ai enfin réussit à m’habiller, je me lève lentement, et continu de me préparer avec toujours cette boule au ventre, cette angoisse qui monte.
8H00, je quitte la maison direction le lycée, j’ai mal au ventre, je monte dans le bus, depuis quelque temps je fais tout lentement et avec un automatisme effrayant. Durant le trajet j’installe, mon masque tout le monde ignore mon mal être, je souris, je me fabrique une façade heureuse, une carapace pour me protéger de cette terreur qui m’envahit, pour m’empêcher de craquer, pour contenir mes larmes.
8H20, j’arrive au lycée, personne dans les couloirs, me serais-je trompée de salle. Non, des gens commencent à arriver, à faire ce cérémonial automatique et habituel, sourire « Bonjours » , « Salut », « ça va », « oui et toi ? », « bien aussi ». On ne peut s’empêcher de répondre que l’on va bien. C’est une histoire de convention, c’est comme ça, et puis de toute façon que pourrais-je répondre, moi qui ne sais même pas pourquoi je me sens si mal à longueur de temps, peut être est-ce pareil pour les autres, mais les conventions empêchent d’en parler, alors on parle d’autre chose que de nous et on rit.
8H30, la cloche sonne, je rentres en classe, je fais attention à garder mon sourire, mon masque, ma carapace. Je ne veux pas que l’on voit mon malaise, je préfère la cacher, aujourd’hui contrôle d’anglais. Les cours s’enchaînent et se ressemble tous, sont semblable dans ma tête, au niveau du stress qu’ils provoquent en moi. Je suis passive, dans mon coin faisant tout pour me montrer le plus discrète possible pour ne pas être interrogée. Ce matin mon stratagème à fonctionné, j’ai passé la matinée sans être interrogée, sans que ma boule au ventre ne grandisse, sans que mon stress n’augmente.
12H30, Je me sens un petit peu mieux, c’est la pause déjeunée, je rentre manger chez moi, je ne sais pas ce qui ce passe et probablement que je ne le saurais jamais vraiment. J’entends quelqu’un crier, je ne sais pas ce qu’il dit, je suis allongée sur le sol, j’ai mal, je ferme les yeux.
L’heure je ne là connais pas, j’ouvre les yeux, je n’ai plus mal, je me sens bien, je ne sais pas où je suis mais c’est joli, tout est d’un blanc si pur, si apaisant. Je n’ai plus mal du tout, nul part. Je me lève et j’avance, je ne sais pas où je vais mais je sais comment m’y prendre. J’ouvre le rideau, un voile très léger, je passe et il se referme derrière moi. Je suis chez moi dans mon salon, mes parents sont là, ils pleurent. Je m’approche, je sais pourquoi ils sont si triste, je le sens, ils ne me voient pas, j’ai disparut . Une voix raisonne derrière moi, je ne sais pas qui c’est, mais je là connaît, elle m’appelle. Je ne peux les consoler , leur expliquer, je me sens égoïste, moi qui me sens si bien, les laissant seuls. La voix m’appelle de nouveau, je sais ce qu’il me reste à faire je me rapproche encore, les embrassent en murmurant que ce n’est pas la dernière fois, ils ont l’air de me croire, mais peut être, est ce seulement mon imagination, parce qu’ils ne m’entendent pas. Je me retourne, il est temps d’y aller, une vague de bonheur me submerge, je me sens si bien, ma boule au ventre à disparut, mes yeux pétillent de bonheur, une joie intense m’envahie. Pour la première fois depuis longtemps je me sens bien, détendu, libre c’est l’ULTIME LIBERATION.
[déjà désoler du Dp et ensuite c'est finit]